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Je m’appelle Cindy Ecoffey, je me suis reconvertie en ergonome de la selle depuis 2021 chez Ergonomie Equestre en France.

 

Et si on commençait par le début…

 

Depuis ma plus tendre enfance, je suis entourée d’animaux et les aime profondément. Au berceau, je rendais d’ores et déjà visite aux chevaux, notamment celui de ma maman. En grandissant, j’étais toujours sous les pieds, jamais où il faut et tête brûlée en plus de ça. Voyant mon enthousiasme, mes parents et grands-parents m’ont rapidement inscrite dans un club.

Lui, c’était ma première demi-pension. Le cadeau que je me faisais pour mes 18 ans. La première étape avant de m’acheter un cheval.

Mais c’est aussi là que j’ai été confrontée pour la première fois à un problème de selle ; elle me blessait. Ne sachant pas que la selle ne me correspondait pas morphologiquement, j’essayais de corriger ma position afin de moins « m’abîmer ». Evidemment, rien n’y faisait… Mais pour rien au monde, je n’aurais arrêté de le monter et ai éprouvé beaucoup de plaisir à m’en occuper.

Dans le vif du sujet

En 2014, ma jeune sœur a décidé d’acheter son propre cheval. Elle me l’a proposé en demi-pension, ce que j’ai accepté à une seule et unique condition : un cheval de sport.

Je rêvais d’un grand allemand bai foncé avec des allures de dressage. Quelle surprise quand je suis arrivée devant cette Franches-Montagnes de 3.5 ans. Une petite crevette, et trottinette qui plus est. Ça s’appelle se faire rouler dans la farine et plutôt 2 fois qu’une.

Mais nous avons tout de même signé pour une aventure et, au final, elle nous a tellement appris.

Ma maman, qui avait encore son ancienne selle, avait contacté un sellier pour l’adapter à cette petite jument. Lorsque j’ai vu le sellier travailler, mon intérêt a tout de suite été éveillé. Dès lors, j’assistais à tous les rendez-vous de contrôles et modifications. Malheureusement, après plusieurs tentatives, la selle n’allait toujours pas. Aussi, ma sœur a acheté une selle neuve qui n’a pas eu plus de succès. Au fil des ans, nous avons essayé plusieurs selles et nous ne comprenions pas ce qui n’allait pas.

Mon partenaire

En 2018, c’est mon tour d’acheter mon propre cheval. Je vous présente Hipster, hongre KWPN de 2012. Evidemment, ce n’étais pas le grand allemand prévu, mais il avait ce « je ne sais quoi » qui me faisait craquer. De toute manière, on achète jamais ce qu’on a prévu.

Avec lui, j’ai découvert ce que ça veut dire « être propriétaire ». Les joies, les peines, le travail, la recherche de solutions, etc… Ils ont le don de nous mettre face à nos défauts. Grâce à lui, je peux dire être devenue une meilleure version de moi-même. Il m’a appris à rester calme et que tout est possible lorsqu’on se donne les moyens et  surtout le temps.

Pas à pas, nous avons construit notre relation ; lui en apprenant à gérer ses émotions et moi en cherchant à comprendre comment il fonctionne.

Force est d’admettre que les chevaux ne font pas semblant. S’ils refusent quelque chose, c’est qu’il y a un problème qui peut être d’origine variée (douleur, manque de musculature ou de souplesse, stress, peur, manque de confiance en leur cavalier, etc). Ils ne le font pas délibérément.

Pour bien démarrer notre relation, nous avons fait appel à une saddle fitteuse et ça a été LA révélation. Elle avait bien pris le temps de nous montrer et expliquer pourquoi telle selle n’allait pas et l’autre oui, les modifications possible, etc… Dès lors, j’ai recherché une formation réalisable pour suivre cette voie, ce que j’ai pu concrétiser pour mon plus grand bonheur en 2021.